lundi 23 février 2009

Le carnaval de Chambéry - 21/02/09

Pas grand chose à raconter, tout est dans le titre. C'était bien sympathique, étonnant même, le défilé était super grand avec un char pour chaque école du coin, chaque char étant accompagné d'une musique qui le représentait. Le thème c'était contes et légendes même si on n'a pas trop vu le rapport.
Voilà tout avait bien commencé, mais le final était d'un nul ! La coutume veut qu'on brûle Monsieur Carnaval, qui est sensé être un énorme bonhomme en foin de plusieurs mètres de haut. Bon bah là c'était pas un bonhomme... et ça faisait à peine 2 mètres... donc dommage ça a un peu tout gâché.

En tout cas ça a attiré énormément de monde cet événement (j'avais pas vu autant de gens à chambé depuis le braderie). Place aux photos


Petite pensée pour ma maman qui en a bien besoin.


Zorro était de la partie



L'histoire de la Dent du Chat (un sommet entourant le la Lac du Bourget) en musique

Elvis aussi était là


Un des chars que j'ai préféré, yavait du budget. En plus le dirigeable était piloté par quelqu'un et pouvait monter ou descendre (là il était en bas)

Le char des acrobates (peut-être des marionnettes en fait... oui c'est subtile on comprend pas toujours c'est quoi)

Le char le plus étrange du défilé, pareil gros budget avec une structure qui pouvait se plier et se déplier

Spectacle de fin à 15m de haut

Embrasement de M. Carnaval ... pour info ça représente un tigre

vendredi 20 février 2009

L'aventure Igloo 2009 - La raclette !

A table on avait aussitôt reformé nos clans : devant les courageux qui ont passé la nuit à l'abri mais dans le froid très froid, et au fond ceux avaient choisit l'igloo.

"Fini les raquettes à nous la raclette !" C'est le slogan qui nous a fait survivre pendant tout le week-end. On s'est tous retrouvé le soir tout propre pour manger de la vraie nourriture chaude et échanger les photos.
Apparemment personne n'avait osé défaire ses sacs à cause du fumet qui avait imprégné toutes nos affaires, on s'y croyait encore (pour ceux qui avait dormi dans la bergerie, les autres n'avaient pas ce problème). Et pour dormir on avait tous utilisé des tapis de stretching du SUAPS, ba Gwen les a remis tel quels à la salle de sport, yen a qui vont être content quand ils vont aller faire leur sport ^^.
Pour ce qui est de la soirée, ce fût court, tout le monde était fatigué alors on s'est pas eternisé mais jme suis bien amusé avec mes 3 colocs d'une nuit (Jordan Louise et Kristina) en regardant les vidéos et les photos.

Conclusion de ce week-end : c'était .... génial, c'est pas ce que je disais le 1er jour c'est sûr, il faisait froid c'était physique, mais après ya vraiment eu une super ambiance, personne n'a fait la gueule parce qu'il en avait marre, on a raconté des conneries tout le samedi soir et le dimanche, c'était vraiment super marrant, j'en garderai un excellent souvenir et je suis pas le seul.

jeudi 19 février 2009

L'aventure Igloo 2009

Eh oui ! il fallait bien le faire cet article ! Alors par où je commence ? Je suis vivant ? oui c'est peut-être un bon début. Alors ça fait déjà une semaine et demi que jsuis revenu de mon périple, c'est plus tout frais mais je vais essayer de retranscrire ce qui s'est passé.


Vendredi soir :


Retour de Val d'Isère (mes fidèles lecteurs savent de quoi je parle). Je finis de préparer mon sac et évidemment j'y ai mis de la bouffe pour une semaine (mais ça je le savais pas encore), le sac de couchage, la couverture, les habits secs pour dormir, l'eau et la couverture de survie+bougie+chaufferette (enfin ça c'est ce que je croyais jusqu'à ce que je découvre que j'avais oublié tout ça dans mon studio, ba oui il fallait bien oublier quelque chose hein ^^). Je me précipite enfin sur le site de météo france pour savoir ce qu'on devrait affronter... affronter c'est bien le mot puisque d'après les prévisions on allait avoir de la neige tout le week-end... fantastique... de quoi faire baisser la motivation. Déjà qu'une rando raquette tout un week end avec construction d'igloo et nuit dans l'igloo avec un grand soleil ça s'annonçait pas facile mais la en plus on allait faire tout ça sous la neige ... Bon on verra bien le temps demain peut-être que c'est une erreur...


Samedi matin:

Le matin je me lève vers 7h, j'ouvre les volets et je vois... de la pluie... aïe! Bon bah reste plus qu'à espérer que la sortie soit annulée (ouai Gwen l'organisateur du SUAPS avait bien dit pendant la réunion de 3h que s'il faisait un temps pourri, il y aurait des risques d'avalanche donc soit on changerait la destination soit on annulerait). J'y ait cru jusqu'au bout (j'avais vraiment plus envie d'y aller à ce moment) surtout quand Julie m'a envoyé un texto disant que le bus qui allait à la sortie ski alpin à Mottaret allait sûrement faire demi-tour à cause de la neige. Mais finalement après 1h d'attente au RDV (problème de minibus du SUAPS qui avait été réservé par quelqu'un d'autre... aah les gros malins !) on est finalement parti là où c'était prévu. Direction donc Alberville (après avoir loué les raquettes et les pelles et être repassé au foyer parce que je pensais encore une fois avoir laissé ma plaque électrique allumée) puis enfin l'abbaye de Tamié.

Itinéraire : 1ère croix = 1er refuge: 2ème= l'hôtel (^^) + lieu des igloos un peu plus bas; 3ème= arrivée en bas, dernier repas

Ils font les fiers maintenant mais ça va pas durer

Nous voilà tous la joie dans le cœur pour le grand départ

Arrivée tous là-haut vers 10h30 peut-être, on a commencé à s'équiper de nos énoooormes sacs (Mmmm le mien faisait sûrement 15kilos, ba oui la bouffe ca pèse lourd ^^), des bâtons, des raquettes, tapis de sol et tout et tout. On s'est compté pour savoir combien on était au début et pour comparer avec le retour ;). Dans la liste des fous : moi, Carola, Lee (tous les 3 du foyer donc) mais aussi Kristina, Daniela et beaucoup d'autres que j'avais déjà vu au ski de fond les jeudi. Au total 20 personnes (20 suicidaires diront les mauvaises langues) parés plus ou moins (surtout moins) à affronter le froid et la fatigue.

Début donc de la balade sans les raquettes pour commencer (mais il fallait les porter donc en fait aucun interêt) et 10min plus tard on les à mise pour entamer la montée, 10min de ridicule pour moi car j'avais suivi le conseil de Gwen qui avait dit de mettre des sacs poubelle autour de nos chaussures pour pas prendre l'eau (et évidemment j'étais le seul à avoir fait ça !). Donc au moment de mettre les raquettes j'étais content parce que j'aurai l'air moins con (mais bon au final on avait tous l'air débile quand même). Mais alors je vous raconte pas la galère pour s'accrocher ces foutus machins aux pieds avec 15kilos sur le dos, parce qu'il faut se baisser, et quand on se baisse avec un sac sur le dos ba on tombe, et puis les bordels en plastique qui voulaient pas se clipser pis il faisait déjà une chaleur à crever sous nos 50 couches de vêtements après 10 misérables minutes de marche... bref c'était déjà le bonheur ! L'idéal aurait été de régler tout ça avant d'arriver mais bon...tant pis.
C'est vraiment à ce moment que notre périple à commencé, le temps était finalement pas trop horrible, bon il faisait gris et froid mais plus de neige (pour l'instant) c'était déjà ça. On s'est vite rendu compte qu'on allait avoir très chaud en marchant surtout que c'était que de la montée alors on a vite enlevé quelques couches. C'était calme, blanc et joli et tout le monde se connaissait pas encore bien alors ça ne discutait pas encore trop dans le groupe, tout le monde écoutait le son apaisant du silence.
Après la petite montée est arrivée la grande montée ("ohhh nooonnnnnnnn c'était pas la grande qu'on vient de faire là ?? ") et donc le moment de mettre les raquette en mode ... grande montée (éhh oui!). En fait c'est une sorte de cale qu'on met sous le pied, comme si on avait des raquettes à talons en quelque sorte et c'est vachement pratique pour monter quand même !

Lee et Kristina

Après 2h de marche et le stock de mouchoirs déjà complètement vidé (oui c'est ça qui est dommage, j'ai passé mon temps à me moucher, c'était pas très agréable) on s'est arrêté pour manger. J'avais pas spécialement faim mais bon le chef l'a dit alors on s'est arrêté... dans une espèce de vieille cabane en pierre, ça s'appelle un refuge il paraît. Moi le refuge je l'imaginais tout neuf en bois , bien isolé avec du parquet et un feu... bon baa tant pis on allait pas rester très longtemps toute façon hein. Ouai bin on est resté suffisamment longtemps pour se les geler, je crois que j'ai jamais eu froid comme ça dans ma vie, en plus les trucs chaud à manger étaient prévu pour le soir. On avait transpiré pour arriver jusqu'ici alors forcément là on s'était bien refroidit même si j'ai aucune idée de la température qu'il faisait. A ce moment de la journée (il devait être 13h) j'avais vraiment envie de rentrer à ma maison ("mamaaaaaaaaaaannnn jveux pas y alllleeeeeeer j'en ai maaaaarrre !!!!") et il fallait encore monter, monter et monter toujours plus haut et pour avoir de plus en plus froid.

1er arrêt, 1ère croix du plan, il faisait froid et humide


Samedi après-midi:

J'ai pas eu le temps de cogiter plus longtemps qu'on était reparti et j'ai de nouveau eu chaud. Et puis à partir de ce moment j'ai commencé à apprécier le voyage parce que de toute façon on était tous dans la même merde (expression qui allait prendre tout son sens plus tard dans la soirée) alors autant positiver. La neige s'est remise à tomber et nous aussi, on est passé par des endroits infranchissables, tout le monde en bavait et c'était ça qui était drôle. Ca m'a beaucoup amusé de voir tout le monde galérer comme ça (on s'amuse comme on peut hein ^^) et j'ai l'impression que ça nous a rapproché aussi, on a commencé à parler pas mal entre nous (bon pas trop non plus parce qu' à un moment il fallait choisir entre parler et respirer. Kristina elle, a choisit la 2ème option ... paix à son âme, non elle a survécu mais je sais pas comment elle a fait).
On a donc continué notre ascension dans la (bonne) humeur et on est arrivé à un endroit où la pente était raide de chez raide et bien sûr on a continué (on était sûrement perdu mais ça on nous l'a pas dit pour éviter la panique et les suicides collectifs ;)). On s'est retrouvé dans la tempête dans un pente de 45° à marcher sur le côté en plantant la dent (éh oui le planté de la dent !) face à nous dans la pente. Après quelques mètres Jérémy un jeune professionnel de la montagne nous dit (enfin quand je dit "nous" c'est juste Emeline et moi parce que le reste de la troupe était soit bien devant soit bien derrière), il nous dit donc d'enlever nos raquettes parce que ce sera plus facile... alors on s'exécute, oui sauf que moi en dessous des raquettes rappellerez-vous j'avais mes sacs poubelle ! Et un sac poubelle dans la neige ça n'adhère pas très bien (c'est d'ailleurs pour ça que certains djeunes font de la luge en sac poubelle). Mais après l'effort surhumain que j'ai fait pour enlever mes raquettes avec mon sac sur le dos dans une pente à 45° dans une tempête de neige, j'ai préféré pas les remettre. On est des fous de toutes façon et puis c'est plus marrant quand ça glisse hein ! Donc je suis me suis remis en route toujours face à la pente en avançant sur le coté. Et après de longues minutes de lutte j'ai retrouvé les 1ers qui attendaient. Ca a été la traversée la plus dur physiquement du week-end (pour moi en tout cas) et après ça on a rejoint un autre refuge 5 min plus loin. Aléluia !




Les galériens dans la montagne


Même chose vu d'en haut. C'est juste après cette vidéo qu'il a fallu enlever les raquettes pour affronter la pire traversée du week-end

Tout le monde est finalement arrivé à l'abri dans cet espèce de vieux hangar qui sentait une forte odeur de bouse (mais ce qu'on savait pas encore c'est que c'est là qu'on allait passer la nuit). Après avoir mangé et vu le temps on s'est dit que Gwen allait avoir pitié de nous et qu'il allait nous épargner la construction des igloos et qu'on allait dormir ici au ... froid. Mais non, on a tous repris nos énoooooooorme sacs avec nos pelles à la main pour aller un peu plus bas (10 min de marche à peu près) et creuser nos trous. Et alors là on s'attendait à un minimum d'explications, des conseils enfin je sais pas moi mais quelque chose ! Bin non ! Gwen est parti dans son coin creuser et en gros c'était : "baaa démerdez-vous ! allé bonne chance quand même hein !".


Samedi soir :

Alors on s'est mis à chercher le coin idéal pour creuser notre hôtel après avoir choisit nos camarades de chambre (encore fallait-il un igloo avant de parler de chambres). Je me suis mis avec Lee et Kristina, Carola était avec Pascale, Jordan avec Louise, Daniela avec Lise et Jeanne-Lou je crois et les autres, aucune idée. Mais je viens de me rendre compte en écrivant ça que la constitution des groupes était en fait super inégale, dans tous ceux que je viens de citer il n'y a que des novices de la montagne, les bons (Jérémy, Camille, Florent et tout et tout) étaient dans les "autres" que j'ai pas cité tout simplement parce qu'ils étaient plus bas que nous et qu'on les as pas vu du tout. C'est pour dire à quel point on était aidé... Donc dans ces 4 groupes on étaient que des mauvais (ou incapables si vous préférez ^^) mais bon après tout il suffisait de creuser hihi! Lee, Kristina et moi évidemment on a vu grand, on s'est dit qu'un igloo pour 3 c'était les doigts dans le nez et en plus de ça on a voulu faire un vrai igloo avec des briques et tout (facile !!). Donc à 16h30 on a commencé à faire une zone plane pour ensuite mettre nos briques mais le soucis c'est que le neige était pas bonne pour faire des briques, mais ça on a percuté que 30min plus tard. Lorsque tout le monde avait déjà bien entamé sont trou, Jordan m'a demandé : "Euh c'est quoi votre truc là ?" et là j'ai tourné la tête vers notre "truc" et effectivement ça ressemblait ... à rien ou peut-être à une terrasse. Quand je dit "tout le monde avait bien entamé son trou" je compte pas Jordan et Louise qui eux on trouvé un rocher en cours de route. Finalement ils sont ensuite allé creuser en dessous d'un arbre (et évidemment ils sont tombé sur des racines ! muarf! les malins!).
Finalement à 17h, changement de plan : on a commencé à creuser creuser et puis je me suis jeté dans le début de trou pour continuer. Ca avançait pas mal, quand j'ai arrêté il y avait de la place pour 2 nains (c'est déjà ça! on n'avait qu'a se couper les jambes et on rentrait, yen a qui pouvait pas en dire autant). Et puis j'ai pris une petite pause et il faisait nuit noire, je suis donc allé raqueter une lampe frontale aux experts de la montagne en bas et je me suis remis dans mon trou pour essayer d'avoir un plafond plus haut (j'avais l'espoir qu'on pourrait au moins être assis à l'intérieur). Puis après re-coup de fatigue et j'ai laissé Lee prendre le relais.

Et là j'ai commencé à avoir mal au crâne mais c'est passé très vite heureusement grâce à mes cachets magiques. Et de plus rien faire, j'ai commencé à me les geler alors je suis allé voir les bâtisses des autres : Jordan avait fait un tunnel avec une entrée et une sortie (ouaahh bravoo Jojo!!), Pascale a par erreur marché sur l'igloo de Daniela (ahaaa pas de chance!), quant à l'igloo de Pascale justement et de Carola, c'était le plus aboutit de tous... jusqu'à ce que le toit s'effondre. Je suis ensuite retourné voir notre igloo et pendant un instant je me suis je me suis dit que je voulais pas dormir là-dedans. Même s'il avait été utilisable j'avais pas envie du tout de passer la nuit sous un tas de neige (surtout qu'à ce moment c'était toujours pas assez haut pour pouvoir s'asseoir à l'intérieur) alors on a commencé à appeler Gwen pour lui dire que là on s'était bien amusé mais que maintenant on allait retourner au refuge pour dormir. Il a pas eu l'air convaincu et nous a dit d'attendre que le feu soit allumé. Il devait être 18h30 ça devait faire 30min que la copine de Gwen était en train de s'acharner sur le feu et toute les 10 min je gueulais : "ALORS LE FEU ?!" et j'entendais une voix répondre : "J'Y ARRIIIIVE PAS !! CA PREND PAAAAAAAAS!" Après avoir attendu un bon moment, j'ai dis à Gwen qu'on allait retourner au chalet pour dormir et en me retournant vers notre igloo j'ai vu Lee à l'intérieur debout avec la tête qui sortait. A partir de là c'était clair que je dormirais pas dans un igloo cette nuit. On commençait à avoir vraiment froid alors je suis parti avec Kristina et Jeanne-Lou en direction du chalet avec une lampe torche.

Il faisait nuit noire, c'était la tempête de neige et le trajet qui nous a paru durer 5min a l'aller m'a semblé interminable au retour : j'étais au milieu avec ma misérable lampe frontale, à un moment Kristina derrière moi a paumé sa raquette alors que Jeanne-Lou devant commençait à courir parce qu'elle sentait plus ses doigts, je savais plus vraiment qui éclairer Mais on est finalement arrivé à destination.

Le chalet ! Jordan et Louise qui étaient parti avant nous s'étaient déjà installé et on s'est donc retrouvé à 5 dans ce qu'on a tout de suite appelé notre "Hôtel 5 étoiles". Gwen nous avait prévenu que si on décidait de dormir là on devrait faire attention car on allait sûrement avoir plus froid que dans les igloos, et effectivement il faisait pas très chaud (un petit -5 ou -10 je dirais). Mais au moins on était à l'abri. Lee et Lise étaient sensé nous rejoindre mais ils sont arrivé que beaucoup plus tard car apparement le feu avait finalement été allumé et ils sont donc resté là-bas un moment. De notre coté on était bien content de notre sort en imaginant les autres ensevelis sous la neige tandis qu'eux nous imaginaient congelé dans notre bergerie (finalement chacun était content là où il était). La bergerie justement ! Un grand moment, on a vite laissé tombé l'idée de trouver un coin épargné par la bouse parce que c'était impossible, même les endroits surélevés en étaient recouverts. On s'est donc préparé notre petit repas chaud dans notre hôtel ! Heureusement que Jordan avait un réchaud sinon on aurait été dans la merde (on y était déjà vous allez me dire). Au menu pâtes à la sauce tomate (initialement soupe aux vermicelles mais il y avait plus de vermicelle que de soupe), biscuit, yahourt, thé et même chamallow grillés au feu de gaz (alors que pendant ce temps les autres faisaient la même chose mais avec un feu de bois, sauf qu'on le savait pas) et tout ça en musique grâce à nos merveilleux téléphones. C'était une très bonne soirée, je me suis bien amusé personnellement. Puis après ça dodo (après avoir enlevé les vêtements mouillés et enfilé les secs). En suivant les conseils de Gwen on a essayer de faire rentrer le plus possible de choses dans le sac de couchage avec nous pour éviter qu'elles soient gelées le lendemain à tel point qu'après avoir foutu ses gants, sa bouffe (me demandez pas pourquoi), ses habits et son manteau Kristina a eu du mal à rentrer dans son sac. Personnellement j'ai eu très chaud cette nuit là et on a à peu près tous réussi à dormir sans trop de problèmes.

C'est pas beau ça ? C'est le grand luxe. Pour info la petite rigole qui traverse toute la pièce en plein milieu ça vient des toilettes ^^ (éh oui il y avait même des toilettes)

Voilà les heureux élu qui ont choisi (ou non) de passer la nuit ici. (Jeanne-Lou, Jordan, Kristina et Louise)


Désolé mais j'arrive pas à la mettre à l'endroit. Bref c'est moi (oui oui en mode terroriste) et Kristina pour le festin du soir


Petite pause interview pendant que le thé se prépare. On y voit pas grand chose (en vrai on voyait un peu plus quand même)

Paré pour la pire nuit de notre vie (qui finalement l'a pas forcément été)

Dimanche :

Réveil pas trop difficile vers 8h15 (même si on dormait pas vraiment), par contre beaucoup plus difficile pour sortir du sac parce qu'on savait que dès qu'on en sortirait on serait gelé. Mais bon il fallait bien se lancer et puis on avait peur que les autres débarquent et nous mettent dehors avant qu'on ait eu le temps de déjeuner. Alors on s'est finalement levé pour faire noter petit thé à la neige (et a la bouse). En regardant dehors on a vu qu'il avait neigé toute la nuit et qi'il y avait 15cm de plus qu'hier. On imginait déjà les autres morts enterrés dans leur trou (mais bon ça nous inquiétait pas spécialement jdois dire ^^). On a bien mangé pour reprendre des forces pour la dernière journée et bizarrement malgré la nuit assez mauvaise que j'ai passé je ne me suis pas senti spécialement fatigué. On s'est rééquipé pour repartir et évidemment tout ce qu'on n'avait pas mis dans les sac la nuit avec nous avait gelé, les manteau, les gants et auters écharpes, tout avait l'air d'être en carton.

Vers 10h30 on a rejoint les autres (ba oui il a fallu le temps de tout ranger et tout nettoyer l'hôtel) qui étaient assis autour d'un feu (ahaaa finalement on y a eu droit aussi au feu !), on a fait griller quelques chamallows en se racontant la nuit. Finalement on a été 7 à dormir à l'hôtel et les 13 autres ont pu être casé dans les igloos des autres (fallait bien serrer mais ça passait apparemment, dans certains ils ont dormi à 4 quand même !). Un des igloo (celui de Daniela) a perdu un bout de toit pendant la nuit mais ne s'est pas effondré totalement. Carola a été mise dans l'igloo de Jeremy (igloo grand luxe puisqu'ils pouvaient se mettre accroupi dedans!). Vers 11h on est parti du "campement" et il a commencé à faire beau et ça nous a mis la pêche(on pensait pas que ça aurait autant d'impact psychologique) mais ça n'a duré que 5min. Pendant ce temps on a pu enfin voir notre hôtel a moitié ensevelit sous la neige et un peu de paysage. Après ça le mauvais est revenu avec la neige et tout.

Le feu le lendemain... et les chamallows!

Voilà le chalet (qu'on avait encore jamais vu finalement même après avoir dormi dedans)



C'est reparti pour un jour

La descente s'est faite assez vite, souvent en luge mais sans luge (ça glisse bien aussi). On a encore eu l'impression que Gwen s'était paumé à un moment. Et puis on a pris des pentes assez raide quand même et petit détail sympa, à certains moments Anne (la copine de Gwen) nous disait : "ohh vous voyez là juste à coté la neige qui fait des petites bosses ? Eh bin c'est une coulée de neige" (je précise qu'on était à ce moment là à 3mètres à droite de la coulé dans la même pente, pente inclinée d'au moins 50°). Mis à part ça le moral était là, tout le monde avait la banane (surtout Kristina), on savait que c'était fini et la descente c'était quand même moins fatiguant que la montée et beaucoup plus marrant même si on se foutait de la neige plein de froque. On n'est pas passé par le même chemin que pour venir comme c'était prévu pour éviter les zones d'avalanches. S' il avait fait beau on aurait sûrement pu voir le paysage mais ça a pas été le cas, tant pis on reviendra l'année prochaine (Mwahaha!).


La descente


Allé petit tour des présentations dans l'ordre : Lee, Louise, Emeline, Mmm j'ai oublié (pourtant je la vois toute les semaine), Jeanne-Lou alias Melle Papilllotte, Kristina, Lise, Jordan, Moi (éh oui), Daniela, Pascale, Anne, Camille et je sais plus.
C'était le dernier rayon de soleil de la journée

Arrivé en bas on s'est arrêté pour manger (vers 14h30). On avait encore une heure a marcher pour retrouver le bus et perso je me serait bien passé de cet arrêt parce que encore une fois il a fait super froid une fois qu'on a arrêté de marcher. On est reparti pas longtemps après, pour la dernière ligne droite (du plat enfin), encore une fois Gwen s'est perdu (mais bon on avait l'habitude à ce moment) et il nous a fait un peu tourner en rond, le temps pour nosu de prendre une dernière photo de groupe.

C'est reparti pour un tour au cas où vous avez pas suivi : (de gauche a droite) Florent, Jsé pu, Jérémy, Camille, Carola, Daniela, Pascale, Kristina, Jordan, Moi, Lee, Louise, Lise, Anne, Jsé repu, Emeline, Papillotte et Gwen.

Puis on a enfin reconnu l'abbaye et l'endroit où la veille, on avait chaussé nos raquettes pour la 1ère fois pour commencer l'ascension. Ca y est c'était fini, une heure de route plus tard on était tous à Chambéry pour enfin prendre une douche ! La meilleure douche de toute ma vie (c'était certainement valable pour les autres aussi).

samedi 14 février 2009

Les Championnats du monde de ski - Val d'Isère / Bourg-Saint-Maurice

Bon ça fait 1 mois que j'ai pas mis les pieds là dessus mois jcrois, il était temps que je m'y remette. Bon alors par quoi je commence ? Bah là pour info je suis en vacances depuis hier soir (enfiiinn) et on a eu toutes nos notes du semestre aussi (et je l'ai pour ceux qui s'inquiétaient). Voilà et maintenant ça va être recherche de stage à fond parce que je suis un peu à la bourre et je compte bien avoir de bonnes pistes à la fin des vacances.

Mais bon à la base je suis pas là pour raconter tout ça mais pour vous décrire un peu comment se sont passés les championnats du monde, éh oui parce que j'y étais ! (les dernières épreuves sont ce week-end d'ailleurs). Alors voilà cette année les gens (je sais pas exactement qui) ont décidé qu'ils allaient faire un gros coup de pub et pour rendre les sports d'hiver un peu plus populaire, l'idée a été de proposer des billets de transports + entrée pour le modique somme de 1€. Et en plus c'est Luciana qui s'est occupée de toutes les reservations (pratique !). Elle s'est donc retrouvée avec 4 places qui ont pas été trop dures à distribuer : les heureux élus ont été moi, Carola et Talita (la nouvelle brésilienne à la place de Camila). Dans le train on a retrouvé Kristina (une autre allemande) et 2 autres que je connaissais pas (et que je connais toujours pas). Le voyage à duré 2h quand même jusqu'à Bourg-Saint-Maurice, ça nous à permis de nous caser dans un compartiment rien qu'à nous et de dormir ^^.
Arrivé là-bas on est accueilli comme des princes, on nous donne nos entrées et nos tickets de bus et on est placé dans le 1er bus qu'on voit juste devant la gare. Là encore 1h de voyage où un enregistrement en plusieurs langue nous explique comment on devra faire pour se rendre sur le lieu des épreuves une fois arrivé à Val d'Isère. A la sortie du bus on suit tout le monde, les sponsors sont là et nous distribuent plein de trucs pour mettre de l'ambiance (trompettes et machins en plastoc pour applaudir) et d'autres trucs qui servent à rien, puis on arrive là où tout les gens sont amassés. Au programme : passages multiples au stand milka (c'est gratuit alors forcément)et encouragement pour les champions. La matinée à été assez calme tout de même, mais l'après-midi il y avait beaucoup plus d'ambiance, c'était l'épreuve du slalom du super combiné dame. Au final pas de française sur le podium mais tant pis. On a quand même regretté le fait qu'il n'y ait pas eu plusieurs épreuves en même temps pour qu'on puisse choisir parce que sur la piste du jour on n'y voyait pas grand chose.

Les épreuves se sont finies a 15h et vu que notre train était à 18h30 on s'est dit que ça nous laisseraitt le temps de visiter Bourg-Saint-Maurice. Alors oui là c'est clair que du temps on en a eu, parce qu'en fait dans cette "ville" ya en gros une ruelle principale, certes jolie mais c'est tout donc en 10min la visite était bâclée. Ca ressemble un peu à Cahmbéry mais en plus petit et en plus riche aussi, et vu le nombre de cabinets de médecin qu'on à croisé à la minute, c'est sûrement une ville pour vieux. Mais après ça on a eu de la chance parce qu'en se dirigeant vers la gare on à trouvé une petite animation avec dégustation gratuite de produit du terroir (vin, pommes, et plein de fromage dont le roblochon et le chevrotin .. Mmmmm). Il y avait aussi un gars qui montrait comment on fabrique la tome des Bauges, tout ça sur un fond de musette (oui donc je confirme que Bourg-Saint-Maurice est une ville de vieux). Voilà voilà, en tout cas c'était très culturel tout ça et c'était gratuit (oui oui c'est important de le dire sinon j'y serai jamais allé).

Après cette dure journée, on est rentré vers 21h et pour ma part il fallu que je prépare mon sac pour le week-end mémorable qui m'attendait, oui le week-end igloo.



Petite séance photo gratuite avec un vrai photographe (oui parfaitement)

ON A GAGNÉ!!!! (des vrais acteurs dans l'âme)


LA rue de Bourg-Saint-Maurice.

Ca se bouscule pour le vin blanc.