Eh oui ! il fallait bien le faire cet article ! Alors par où je commence ? Je suis vivant ? oui c'est peut-être un bon début. Alors ça fait déjà une semaine et demi que jsuis revenu de mon périple, c'est plus tout frais mais je vais essayer de retranscrire ce qui s'est passé.
Vendredi soir :
Retour de Val d'Isère (mes fidèles lecteurs savent de quoi je parle). Je finis de préparer mon sac et évidemment j'y ai mis de la bouffe pour une semaine (mais ça je le savais pas encore), le sac de couchage, la couverture, les habits secs pour dormir, l'eau et la couverture de survie+bougie+chaufferette (enfin ça c'est ce que je croyais jusqu'à ce que je découvre que j'avais oublié tout ça dans mon studio, ba oui il fallait bien oublier quelque chose hein ^^). Je me précipite enfin sur le site de météo france pour savoir ce qu'on devrait affronter... affronter c'est bien le mot puisque d'après les prévisions on allait avoir de la neige tout le week-end... fantastique... de quoi faire baisser la motivation. Déjà qu'une rando raquette tout un week end avec construction d'igloo et nuit dans l'igloo avec un grand soleil ça s'annonçait pas facile mais la en plus on allait faire tout ça sous la neige ... Bon on verra bien le temps demain peut-être que c'est une erreur...
Samedi matin:
Le matin je me lève vers 7h, j'ouvre les volets et je vois... de la pluie... aïe! Bon bah reste plus qu'à espérer que la sortie soit annulée (ouai Gwen l'organisateur du SUAPS avait bien dit pendant la réunion de 3h que s'il faisait un temps pourri, il y aurait des risques d'avalanche donc soit on changerait la destination soit on annulerait). J'y ait cru jusqu'au bout (j'avais vraiment plus envie d'y aller à ce moment) surtout quand Julie m'a envoyé un texto disant que le bus qui allait à la sortie ski alpin à Mottaret allait sûrement faire demi-tour à cause de la neige. Mais finalement après 1h d'attente au RDV (problème de minibus du SUAPS qui avait été réservé par quelqu'un d'autre... aah les gros malins !) on est finalement parti là où c'était prévu. Direction donc Alberville (après avoir loué les raquettes et les pelles et être repassé au foyer parce que je pensais encore une fois avoir laissé ma plaque électrique allumée) puis enfin l'abbaye de Tamié.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMDYXE49KYyFeXFLWS-PV8d4iaA27845Ncz1CF86WUWrQBeaTy6FJhCFJ9YXHY2HQlZU70xbWtpfeSuM4q3Fc152LpFojRycap3RcCQv-cHMXqLY5EqyBMiqEw1tOy_wsFVYZQhVJ5eJ4E/s400/itin%C3%A9raire.jpg)
Arrivée tous là-haut vers 10h30 peut-être, on a commencé à s'équiper de nos énoooormes sacs (Mmmm le mien faisait sûrement 15kilos, ba oui la bouffe ca pèse lourd ^^), des bâtons, des raquettes, tapis de sol et tout et tout. On s'est compté pour savoir combien on était au début et pour comparer avec le retour ;). Dans la liste des fous : moi, Carola, Lee (tous les 3 du foyer donc) mais aussi Kristina, Daniela et beaucoup d'autres que j'avais déjà vu au ski de fond les jeudi. Au total 20 personnes (20 suicidaires diront les mauvaises langues) parés plus ou moins (surtout moins) à affronter le froid et la fatigue.
Début donc de la balade sans les raquettes pour commencer (mais il fallait les porter donc en fait aucun interêt) et 10min plus tard on les à mise pour entamer la montée, 10min de ridicule pour moi car j'avais suivi le conseil de Gwen qui avait dit de mettre des sacs poubelle autour de nos chaussures pour pas prendre l'eau (et évidemment j'étais le seul à avoir fait ça !). Donc au moment de mettre les raquettes j'étais content parce que j'aurai l'air moins con (mais bon au final on avait tous l'air débile quand même). Mais alors je vous raconte pas la galère pour s'accrocher ces foutus machins aux pieds avec 15kilos sur le dos, parce qu'il faut se baisser, et quand on se baisse avec un sac sur le dos ba on tombe, et puis les bordels en plastique qui voulaient pas se clipser pis il faisait déjà une chaleur à crever sous nos 50 couches de vêtements après 10 misérables minutes de marche... bref c'était déjà le bonheur ! L'idéal aurait été de régler tout ça avant d'arriver mais bon...tant pis.
C'est vraiment à ce moment que notre périple à commencé, le temps était finalement pas trop horrible, bon il faisait gris et froid mais plus de neige (pour l'instant) c'était déjà ça. On s'est vite rendu compte qu'on allait avoir très chaud en marchant surtout que c'était que de la montée alors on a vite enlevé quelques couches. C'était calme, blanc et joli et tout le monde se connaissait pas encore bien alors ça ne discutait pas encore trop dans le groupe, tout le monde écoutait le son apaisant du silence.
Après la petite montée est arrivée la grande montée ("ohhh nooonnnnnnnn c'était pas la grande qu'on vient de faire là ?? ") et donc le moment de mettre les raquette en mode ... grande montée (éhh oui!). En fait c'est une sorte de cale qu'on met sous le pied, comme si on avait des raquettes à talons en quelque sorte et c'est vachement pratique pour monter quand même !
Après 2h de marche et le stock de mouchoirs déjà complètement vidé (oui c'est ça qui est dommage, j'ai passé mon temps à me moucher, c'était pas très agréable) on s'est arrêté pour manger. J'avais pas spécialement faim mais bon le chef l'a dit alors on s'est arrêté... dans une espèce de vieille cabane en pierre, ça s'appelle un refuge il paraît. Moi le refuge je l'imaginais tout neuf en bois , bien isolé avec du parquet et un feu... bon baa tant pis on allait pas rester très longtemps toute façon hein. Ouai bin on est resté suffisamment longtemps pour se les geler, je crois que j'ai jamais eu froid comme ça dans ma vie, en plus les trucs chaud à manger étaient prévu pour le soir. On avait transpiré pour arriver jusqu'ici alors forcément là on s'était bien refroidit même si j'ai aucune idée de la température qu'il faisait. A ce moment de la journée (il devait être 13h) j'avais vraiment envie de rentrer à ma maison ("mamaaaaaaaaaaannnn jveux pas y alllleeeeeeer j'en ai maaaaarrre !!!!") et il fallait encore monter, monter et monter toujours plus haut et pour avoir de plus en plus froid.
Samedi après-midi:
J'ai pas eu le temps de cogiter plus longtemps qu'on était reparti et j'ai de nouveau eu chaud. Et puis à partir de ce moment j'ai commencé à apprécier le voyage parce que de toute façon on était tous dans la même merde (expression qui allait prendre tout son sens plus tard dans la soirée) alors autant positiver. La neige s'est remise à tomber et nous aussi, on est passé par des endroits infranchissables, tout le monde en bavait et c'était ça qui était drôle. Ca m'a beaucoup amusé de voir tout le monde galérer comme ça (on s'amuse comme on peut hein ^^) et j'ai l'impression que ça nous a rapproché aussi, on a commencé à parler pas mal entre nous (bon pas trop non plus parce qu' à un moment il fallait choisir entre parler et respirer. Kristina elle, a choisit la 2ème option ... paix à son âme, non elle a survécu mais je sais pas comment elle a fait).
On a donc continué notre ascension dans la (bonne) humeur et on est arrivé à un endroit où la pente était raide de chez raide et bien sûr on a continué (on était sûrement perdu mais ça on nous l'a pas dit pour éviter la panique et les suicides collectifs ;)). On s'est retrouvé dans la tempête dans un pente de 45° à marcher sur le côté en plantant la dent (éh oui le planté de la dent !) face à nous dans la pente. Après quelques mètres Jérémy un jeune professionnel de la montagne nous dit (enfin quand je dit "nous" c'est juste Emeline et moi parce que le reste de la troupe était soit bien devant soit bien derrière), il nous dit donc d'enlever nos raquettes parce que ce sera plus facile... alors on s'exécute, oui sauf que moi en dessous des raquettes rappellerez-vous j'avais mes sacs poubelle ! Et un sac poubelle dans la neige ça n'adhère pas très bien (c'est d'ailleurs pour ça que certains djeunes font de la luge en sac poubelle). Mais après l'effort surhumain que j'ai fait pour enlever mes raquettes avec mon sac sur le dos dans une pente à 45° dans une tempête de neige, j'ai préféré pas les remettre. On est des fous de toutes façon et puis c'est plus marrant quand ça glisse hein ! Donc je suis me suis remis en route toujours face à la pente en avançant sur le coté. Et après de longues minutes de lutte j'ai retrouvé les 1ers qui attendaient. Ca a été la traversée la plus dur physiquement du week-end (pour moi en tout cas) et après ça on a rejoint un autre refuge 5 min plus loin. Aléluia !
Les galériens dans la montagne
Même chose vu d'en haut. C'est juste après cette vidéo qu'il a fallu enlever les raquettes pour affronter la pire traversée du week-end
Tout le monde est finalement arrivé à l'abri dans cet espèce de vieux hangar qui sentait une forte odeur de bouse (mais ce qu'on savait pas encore c'est que c'est là qu'on allait passer la nuit). Après avoir mangé et vu le temps on s'est dit que Gwen allait avoir pitié de nous et qu'il allait nous épargner la construction des igloos et qu'on allait dormir ici au ... froid. Mais non, on a tous repris nos énoooooooorme sacs avec nos pelles à la main pour aller un peu plus bas (10 min de marche à peu près) et creuser nos trous. Et alors là on s'attendait à un minimum d'explications, des conseils enfin je sais pas moi mais quelque chose ! Bin non ! Gwen est parti dans son coin creuser et en gros c'était : "baaa démerdez-vous ! allé bonne chance quand même hein !".
Samedi soir :
Alors on s'est mis à chercher le coin idéal pour creuser notre hôtel après avoir choisit nos camarades de chambre (encore fallait-il un igloo avant de parler de chambres). Je me suis mis avec Lee et Kristina, Carola était avec Pascale, Jordan avec Louise, Daniela avec Lise et Jeanne-Lou je crois et les autres, aucune idée. Mais je viens de me rendre compte en écrivant ça que la constitution des groupes était en fait super inégale, dans tous ceux que je viens de citer il n'y a que des novices de la montagne, les bons (Jérémy, Camille, Florent et tout et tout) étaient dans les "autres" que j'ai pas cité tout simplement parce qu'ils étaient plus bas que nous et qu'on les as pas vu du tout. C'est pour dire à quel point on était aidé... Donc dans ces 4 groupes on étaient que des mauvais (ou incapables si vous préférez ^^) mais bon après tout il suffisait de creuser hihi! Lee, Kristina et moi évidemment on a vu grand, on s'est dit qu'un igloo pour 3 c'était les doigts dans le nez et en plus de ça on a voulu faire un vrai igloo avec des briques et tout (facile !!). Donc à 16h30 on a commencé à faire une zone plane pour ensuite mettre nos briques mais le soucis c'est que le neige était pas bonne pour faire des briques, mais ça on a percuté que 30min plus tard. Lorsque tout le monde avait déjà bien entamé sont trou, Jordan m'a demandé : "Euh c'est quoi votre truc là ?" et là j'ai tourné la tête vers notre "truc" et effectivement ça ressemblait ... à rien ou peut-être à une terrasse. Quand je dit "tout le monde avait bien entamé son trou" je compte pas Jordan et Louise qui eux on trouvé un rocher en cours de route. Finalement ils sont ensuite allé creuser en dessous d'un arbre (et évidemment ils sont tombé sur des racines ! muarf! les malins!).
Finalement à 17h, changement de plan : on a commencé à creuser creuser et puis je me suis jeté dans le début de trou pour continuer. Ca avançait pas mal, quand j'ai arrêté il y avait de la place pour 2 nains (c'est déjà ça! on n'avait qu'a se couper les jambes et on rentrait, yen a qui pouvait pas en dire autant). Et puis j'ai pris une petite pause et il faisait nuit noire, je suis donc allé raqueter une lampe frontale aux experts de la montagne en bas et je me suis remis dans mon trou pour essayer d'avoir un plafond plus haut (j'avais l'espoir qu'on pourrait au moins être assis à l'intérieur). Puis après re-coup de fatigue et j'ai laissé Lee prendre le relais.
Et là j'ai commencé à avoir mal au crâne mais c'est passé très vite heureusement grâce à mes cachets magiques. Et de plus rien faire, j'ai commencé à me les geler alors je suis allé voir les bâtisses des autres : Jordan avait fait un tunnel avec une entrée et une sortie (ouaahh bravoo Jojo!!), Pascale a par erreur marché sur l'igloo de Daniela (ahaaa pas de chance!), quant à l'igloo de Pascale justement et de Carola, c'était le plus aboutit de tous... jusqu'à ce que le toit s'effondre. Je suis ensuite retourné voir notre igloo et pendant un instant je me suis je me suis dit que je voulais pas dormir là-dedans. Même s'il avait été utilisable j'avais pas envie du tout de passer la nuit sous un tas de neige (surtout qu'à ce moment c'était toujours pas assez haut pour pouvoir s'asseoir à l'intérieur) alors on a commencé à appeler Gwen pour lui dire que là on s'était bien amusé mais que maintenant on allait retourner au refuge pour dormir. Il a pas eu l'air convaincu et nous a dit d'attendre que le feu soit allumé. Il devait être 18h30 ça devait faire 30min que la copine de Gwen était en train de s'acharner sur le feu et toute les 10 min je gueulais : "ALORS LE FEU ?!" et j'entendais une voix répondre : "J'Y ARRIIIIVE PAS !! CA PREND PAAAAAAAAS!" Après avoir attendu un bon moment, j'ai dis à Gwen qu'on allait retourner au chalet pour dormir et en me retournant vers notre igloo j'ai vu Lee à l'intérieur debout avec la tête qui sortait. A partir de là c'était clair que je dormirais pas dans un igloo cette nuit. On commençait à avoir vraiment froid alors je suis parti avec Kristina et Jeanne-Lou en direction du chalet avec une lampe torche.
Il faisait nuit noire, c'était la tempête de neige et le trajet qui nous a paru durer 5min a l'aller m'a semblé interminable au retour : j'étais au milieu avec ma misérable lampe frontale, à un moment Kristina derrière moi a paumé sa raquette alors que Jeanne-Lou devant commençait à courir parce qu'elle sentait plus ses doigts, je savais plus vraiment qui éclairer Mais on est finalement arrivé à destination.
Le chalet ! Jordan et Louise qui étaient parti avant nous s'étaient déjà installé et on s'est donc retrouvé à 5 dans ce qu'on a tout de suite appelé notre "Hôtel 5 étoiles". Gwen nous avait prévenu que si on décidait de dormir là on devrait faire attention car on allait sûrement avoir plus froid que dans les igloos, et effectivement il faisait pas très chaud (un petit -5 ou -10 je dirais). Mais au moins on était à l'abri. Lee et Lise étaient sensé nous rejoindre mais ils sont arrivé que beaucoup plus tard car apparement le feu avait finalement été allumé et ils sont donc resté là-bas un moment. De notre coté on était bien content de notre sort en imaginant les autres ensevelis sous la neige tandis qu'eux nous imaginaient congelé dans notre bergerie (finalement chacun était content là où il était). La bergerie justement ! Un grand moment, on a vite laissé tombé l'idée de trouver un coin épargné par la bouse parce que c'était impossible, même les endroits surélevés en étaient recouverts. On s'est donc préparé notre petit repas chaud dans notre hôtel ! Heureusement que Jordan avait un réchaud sinon on aurait été dans la merde (on y était déjà vous allez me dire). Au menu pâtes à la sauce tomate (initialement soupe aux vermicelles mais il y avait plus de vermicelle que de soupe), biscuit, yahourt, thé et même chamallow grillés au feu de gaz (alors que pendant ce temps les autres faisaient la même chose mais avec un feu de bois, sauf qu'on le savait pas) et tout ça en musique grâce à nos merveilleux téléphones. C'était une très bonne soirée, je me suis bien amusé personnellement. Puis après ça dodo (après avoir enlevé les vêtements mouillés et enfilé les secs). En suivant les conseils de Gwen on a essayer de faire rentrer le plus possible de choses dans le sac de couchage avec nous pour éviter qu'elles soient gelées le lendemain à tel point qu'après avoir foutu ses gants, sa bouffe (me demandez pas pourquoi), ses habits et son manteau Kristina a eu du mal à rentrer dans son sac. Personnellement j'ai eu très chaud cette nuit là et on a à peu près tous réussi à dormir sans trop de problèmes.
Petite pause interview pendant que le thé se prépare. On y voit pas grand chose (en vrai on voyait un peu plus quand même)
Réveil pas trop difficile vers 8h15 (même si on dormait pas vraiment), par contre beaucoup plus difficile pour sortir du sac parce qu'on savait que dès qu'on en sortirait on serait gelé. Mais bon il fallait bien se lancer et puis on avait peur que les autres débarquent et nous mettent dehors avant qu'on ait eu le temps de déjeuner. Alors on s'est finalement levé pour faire noter petit thé à la neige (et a la bouse). En regardant dehors on a vu qu'il avait neigé toute la nuit et qi'il y avait 15cm de plus qu'hier. On imginait déjà les autres morts enterrés dans leur trou (mais bon ça nous inquiétait pas spécialement jdois dire ^^). On a bien mangé pour reprendre des forces pour la dernière journée et bizarrement malgré la nuit assez mauvaise que j'ai passé je ne me suis pas senti spécialement fatigué. On s'est rééquipé pour repartir et évidemment tout ce qu'on n'avait pas mis dans les sac la nuit avec nous avait gelé, les manteau, les gants et auters écharpes, tout avait l'air d'être en carton.
Vers 10h30 on a rejoint les autres (ba oui il a fallu le temps de tout ranger et tout nettoyer l'hôtel) qui étaient assis autour d'un feu (ahaaa finalement on y a eu droit aussi au feu !), on a fait griller quelques chamallows en se racontant la nuit. Finalement on a été 7 à dormir à l'hôtel et les 13 autres ont pu être casé dans les igloos des autres (fallait bien serrer mais ça passait apparemment, dans certains ils ont dormi à 4 quand même !). Un des igloo (celui de Daniela) a perdu un bout de toit pendant la nuit mais ne s'est pas effondré totalement. Carola a été mise dans l'igloo de Jeremy (igloo grand luxe puisqu'ils pouvaient se mettre accroupi dedans!). Vers 11h on est parti du "campement" et il a commencé à faire beau et ça nous a mis la pêche(on pensait pas que ça aurait autant d'impact psychologique) mais ça n'a duré que 5min. Pendant ce temps on a pu enfin voir notre hôtel a moitié ensevelit sous la neige et un peu de paysage. Après ça le mauvais est revenu avec la neige et tout.
La descente s'est faite assez vite, souvent en luge mais sans luge (ça glisse bien aussi). On a encore eu l'impression que Gwen s'était paumé à un moment. Et puis on a pris des pentes assez raide quand même et petit détail sympa, à certains moments Anne (la copine de Gwen) nous disait : "ohh vous voyez là juste à coté la neige qui fait des petites bosses ? Eh bin c'est une coulée de neige" (je précise qu'on était à ce moment là à 3mètres à droite de la coulé dans la même pente, pente inclinée d'au moins 50°). Mis à part ça le moral était là, tout le monde avait la banane (surtout Kristina), on savait que c'était fini et la descente c'était quand même moins fatiguant que la montée et beaucoup plus marrant même si on se foutait de la neige plein de froque. On n'est pas passé par le même chemin que pour venir comme c'était prévu pour éviter les zones d'avalanches. S' il avait fait beau on aurait sûrement pu voir le paysage mais ça a pas été le cas, tant pis on reviendra l'année prochaine (Mwahaha!).
La descente
C'était le dernier rayon de soleil de la journée
Puis on a enfin reconnu l'abbaye et l'endroit où la veille, on avait chaussé nos raquettes pour la 1ère fois pour commencer l'ascension. Ca y est c'était fini, une heure de route plus tard on était tous à Chambéry pour enfin prendre une douche ! La meilleure douche de toute ma vie (c'était certainement valable pour les autres aussi).
2 commentaires:
Ohlalallalaal.... ca donne carément envie.
Damdam, tu as raconté ca très bien.
Ca a l'air d'être un moment exceptionnel.
Aujourd'hui à 3h07 ?! Rhhooo il fallait lire ça pendant la semaine à ton boulot, ça t'aurais fait de la lecture.
Bon tant pis, mais merci d'avoir lu et de laisser un petit commentaire à chaque fois, ca fait toujours plaisir
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